Bonaventure Marie Rohu 1761 - 1822
Bonaventure Marie Rohu a rejoint l’Angleterre en 1795 après la bataille de Quiberon, en Bretagne. A Quiberon, une petite armée d’Emigrés tenta un débarquement avec l’aide des Anglais et des Chouans
qui se trouvaient sur place. Le comte d’Artois, le plus jeune frère de Louis XVI, cherchait à rétablir la monarchie en France. Il se trouva mêlé à cette bataille qui se conclut par un désastre pour les royalistes. Les forces républicaines, mieux organisées, l’emportèrent. Le comte d’Artois deviendra plus tard roi de France sous le nom de Charles X. C’est lui qui qualifia Vincent-Michel, l’un des frères de Bonaventure, d’«amiral», lorsque Vincent-Michel avait le commandement de tous les bâtiments français ralliés à l’île d’Yeu.
Les circonstances qui ont conduit Bonaventure à s’exiler en Angleterre furent les suivantes : Quelque temps après le désastre de Quiberon, le comte d’Artois projeta un nouveau débarquement. Parti d’Angleterre à bord du navire-amiral anglais Jason, il toucha Houat, près de Quiberon. En sa qualité de syndic de l’inscription maritime à Plouharnel, Bonaventure Rohu rendit visite au Jason. Le comte d'Artois demanda qui était ce Bonaventure Rohu. Une entrevue eut lieu entre les deux hommes. Le comte demanda alors à Bonaventure s’il était parent avec le lieutenant-colonel Jean Rohu, commandant en second du général Georges Cadoudal, le chef chouan. Après que Bonaventure lui eut appris qu’il était son frère, le comte ordonna au capitaine anglais de garder Rohu avec eux. Sa présence serait en effet très utile aux émigrés royalistes car Rohu connaissait parfaitement les côtes bretonnes. Il fut bientôt décidé de se rendre à l’île d’Yeu. Cette nouvelle tentative de débarquement se solda par un échec et la flotte royaliste regagna l’Angleterre.
Arrivé en Angleterre, Bonaventure connut la détention et il dut renoncer à faire valoir ses droits sur les nombreuses terres que possédait sa famille en Bretagne. On dit qu’il reçut du gouvernement anglais une pension viagère d'une guinée par jour. Tel fut peut-être le cas. Mais si cette aide exista pour Bonaventure, elle fut retirée à sa veuve qui, avec ses enfants, connut des conditions de vie très difficiles. En attestent les démarches qu’elle entreprit pour faire entrer ses enfants à l'asile de Greenwich qui avait pour vocation de venir en aide aux enfants de marins confrontés à la précarité.
qui se trouvaient sur place. Le comte d’Artois, le plus jeune frère de Louis XVI, cherchait à rétablir la monarchie en France. Il se trouva mêlé à cette bataille qui se conclut par un désastre pour les royalistes. Les forces républicaines, mieux organisées, l’emportèrent. Le comte d’Artois deviendra plus tard roi de France sous le nom de Charles X. C’est lui qui qualifia Vincent-Michel, l’un des frères de Bonaventure, d’«amiral», lorsque Vincent-Michel avait le commandement de tous les bâtiments français ralliés à l’île d’Yeu.
Les circonstances qui ont conduit Bonaventure à s’exiler en Angleterre furent les suivantes : Quelque temps après le désastre de Quiberon, le comte d’Artois projeta un nouveau débarquement. Parti d’Angleterre à bord du navire-amiral anglais Jason, il toucha Houat, près de Quiberon. En sa qualité de syndic de l’inscription maritime à Plouharnel, Bonaventure Rohu rendit visite au Jason. Le comte d'Artois demanda qui était ce Bonaventure Rohu. Une entrevue eut lieu entre les deux hommes. Le comte demanda alors à Bonaventure s’il était parent avec le lieutenant-colonel Jean Rohu, commandant en second du général Georges Cadoudal, le chef chouan. Après que Bonaventure lui eut appris qu’il était son frère, le comte ordonna au capitaine anglais de garder Rohu avec eux. Sa présence serait en effet très utile aux émigrés royalistes car Rohu connaissait parfaitement les côtes bretonnes. Il fut bientôt décidé de se rendre à l’île d’Yeu. Cette nouvelle tentative de débarquement se solda par un échec et la flotte royaliste regagna l’Angleterre.
Arrivé en Angleterre, Bonaventure connut la détention et il dut renoncer à faire valoir ses droits sur les nombreuses terres que possédait sa famille en Bretagne. On dit qu’il reçut du gouvernement anglais une pension viagère d'une guinée par jour. Tel fut peut-être le cas. Mais si cette aide exista pour Bonaventure, elle fut retirée à sa veuve qui, avec ses enfants, connut des conditions de vie très difficiles. En attestent les démarches qu’elle entreprit pour faire entrer ses enfants à l'asile de Greenwich qui avait pour vocation de venir en aide aux enfants de marins confrontés à la précarité.