Branche bretonne
Le berceau de la famille Rohu se situe à Quiberon, en Bretagne, dans le Morbihan. D’après l’historien Alfred Le Quer (Esquisse d’une histoire de la presqu’île de Quiberon et de l’arrière-pays, 1992), « Rohu est un véritable nom de famille à rapprocher, sinon même à assimiler à Roaud de Quiberon, gestionnaire des biens du duc Jean II (1286-1305). » Les Rohu détiendront héréditairement au XVIIe siècle la lieutenance de paroisse. C’était alors une famille puissante, « la plus puissante » de Quiberon précise le même historien.
Une branche de cette famille s’est installée à Plouharnel, à quelques kilomètres de Quiberon. Guillaume Rohu y naît en 1646. Depuis lors, les descendants Rohu ont été constamment associés à ce lieu et à ses environs.
1727 voit la naissance de Jules-Joseph Rohu, petit-fils de Guillaume. Il épousera en 1757 Louise Le Bagousse. De cette union naîtront huit enfants dont deux mourront en bas-âge. Jules-Joseph meurt tragiquement en mer en 1773, à 46 ans. Sa veuve et ses enfants survivants vont être confrontés aux années les plus agitées de l’histoire de France : la Révolution de 1789, la montée en puissance de Napoléon Bonaparte (Consulat et Empire), la Restauration de la monarchie des Bourbons en 1814.
Les membres de la famille Rohu se rangent du côté des royalistes lors de la bataille de Quiberon en 1795. En ce lieu, les émigrés français et les forces britanniques débarquent pour soutenir la cause chouanne. La victoire des forces républicaines porte un coup décisif à la cause royaliste.
Une branche de cette famille s’est installée à Plouharnel, à quelques kilomètres de Quiberon. Guillaume Rohu y naît en 1646. Depuis lors, les descendants Rohu ont été constamment associés à ce lieu et à ses environs.
1727 voit la naissance de Jules-Joseph Rohu, petit-fils de Guillaume. Il épousera en 1757 Louise Le Bagousse. De cette union naîtront huit enfants dont deux mourront en bas-âge. Jules-Joseph meurt tragiquement en mer en 1773, à 46 ans. Sa veuve et ses enfants survivants vont être confrontés aux années les plus agitées de l’histoire de France : la Révolution de 1789, la montée en puissance de Napoléon Bonaparte (Consulat et Empire), la Restauration de la monarchie des Bourbons en 1814.
Les membres de la famille Rohu se rangent du côté des royalistes lors de la bataille de Quiberon en 1795. En ce lieu, les émigrés français et les forces britanniques débarquent pour soutenir la cause chouanne. La victoire des forces républicaines porte un coup décisif à la cause royaliste.
Vincent Michel Rohu (1759-1804)
Après avoir passé des prêtres réfractaires à l’île d’Houat et en Espagne sur son chasse-marée, il rallia le comte d’Artois, futur Charles X, à l’île d’Yeu après le désastre de Quiberon et le suivit en Angleterre. Il revint en France pour s’occuper de ses enfants, sa femme étant décédée. Reconnu et arrêté, il fut emprisonné à Saint-Brieuc où il mourut en 1804.
Bonaventure-Marie Rohu (1761 - 1822)
Bonaventure-Marie Rohu se mit au service de l’escadre anglaise avec son chasse-marée au moment du débarquement de Quiberon en 1795. C’est lui qui alla avertir l’amiral John Warren de l’arrivée du général Hoche en Morbihan. Il émigra en Angleterre. Il s’y maria et y mourut. Ce fut le premier Rohu à quitter définitivement la France.
Jeanne-Armelle Rohu (1763-1833)
Après la défaite de Quiberon et les représailles qui suivirent, la maison familiale du Pont-neuf à Plouharnel fut pillée et en partie brûlée par les soldats républicains, dits « les Bleus ». Jeanne-Armelle accompagna alors sa mère dans les divers lieux de refuge où elles furent contraintes de se cacher pour sauver leur vie. Elle prit soin, avec sa mère, des enfants orphelins de son frère aîné Vincent-Michel. Elle mourut célibataire dans la maison natale du Pont-Neuf.
Jules-Marie Rohu (1769-1795)
Capitaine de la paroisse d’Erdeven, il fut tué par les Bleus au cours d’un engagement au village de Kergoët en Erdeven.
Jean Rohu (1771-1849)
Il fut le lieutenant de Georges Cadoudal, le général chouan, commandant en chef de l’armée catholique et royale de Bretagne. Maire de Plouharnel de 1815 à 1826, Jean Rohu mourut en août 1849 au village de Kerrouë près de Sainte-Hélène où étaient nés sa femme et son beau-frère François Le Gouriff, lui-même capitaine de la paroisse de Sainte-Hélène. Il fut fait chevalier de Saint-Louis lors de la troisième chouannerie (1799-1800) et chevalier de la légion d’honneur sous la Restauration.
Joseph Rohu (1773-1849)
Joseph était le fils posthume de Jules-Joseph. Il servit dans l’armée royale avec le grade d’adjudant-major. Il fut arrêté et emprisonné à Vannes. Il s’embarqua par la suite sur le vaisseau Algésiras et prit part à la bataille de Trafalgar où son bateau, capturé par les Anglais, fut repris par l’équipage et conduit à Cadix. Fait prisonnier par les Espagnols quand la France entra en guerre avec l’Espagne, il fut envoyé aux îles Canaries et ne revint en France que sous la Restauration. Il passa le reste de sa vie dans son village natal du Pont-Neuf où il mourut le 22 juillet 1849.