Alfred Rohu 1860-1952
Alfred Rohu naquit en 1860 sur l'île d'Achill Beg, dans le comté de Mayo, alors que son père, John Vincent Rohu, y assurait un service de garde-côtes. Il grandit à Malahide, dans le comté de Dublin, et commença à gagner sa vie en tant que greffier dans un bureau d'avocat. Plus tard, il travailla dans les salles d'exposition du magasin de musique Pigott, puis à Cramer Wood, un autre magasin de musique à Dublin, en tant que «scribe» en raison de ses talents de calligraphe. Alfred avait appris à écrire la «ronde anglaise» à l'école ; il profita des leçons d'un maître très sévère du nom de Ganly. Retraité (en 1870), J V s’installa avec sa famille au 3 Bayview Avenue North Strand, ce qui permit à Alfred d'aller à l'école à Dublin.
Alfred rejoignit l’école que dirigeait Ganly quand il avait dix ans. C’est à cet âge qu’il se découvrit une passion pour la taxidermie. Soucieux de se faire remarquer par une réalisation inédite, il empailla, alors qu’il avait une vingtaine d’années, un simple escargot de jardin ! Son travail fut présenté à l'exposition de Cork de 1882. Alfred avait alors 22 ans. Son frère William présenta à cette même exposition un système breveté pour noircir les chaussures.
Alfred rejoignit l’école que dirigeait Ganly quand il avait dix ans. C’est à cet âge qu’il se découvrit une passion pour la taxidermie. Soucieux de se faire remarquer par une réalisation inédite, il empailla, alors qu’il avait une vingtaine d’années, un simple escargot de jardin ! Son travail fut présenté à l'exposition de Cork de 1882. Alfred avait alors 22 ans. Son frère William présenta à cette même exposition un système breveté pour noircir les chaussures.
Argentine
Son escargot empaillé offrit à Alfred l’occasion d'obtenir en 1888 un poste au Musée d'histoire naturelle de La Plata, à environ 60 milles de Buenos Aires, en Argentine. Son envie de découvrir les oiseaux exotiques, les poissons et les reptiles le poussa à rejoindre ce pays dont il maîtrisait pourtant mal la langue. Alfred garda jusqu'à la fin de sa vie une cicatrice sur son poignet infligée par une "Chouette des terriers" alors qu'il sortait l'oiseau de son terrier. Alfred ne resta que deux ans en Argentine. Il y contracta le choléra puis la fièvre entérique. La détérioration de sa santé entraîna son retour en Irlande, après un mois de voyage sur un bateau à vapeur.
Chef de famille
Alfred épousa sa cousine au deuxième degré, Emma Miller, de Plumstead, dans le Kent, le 16 novembre 1892. Le couple eut deux filles avant la naissance de Charles en 1897. La première, Hilda E. Rohu, naquit en 1893 et décéda huit mois plus tard. Une seconde fille, Lily, mourut dans la petite enfance.
Taxidermiste, naturaliste et fourreur
Premier magasin Rohu au 2 Castle Market.
Alfred s'installa en 1890 - il avait alors 30 ans - en tant que taxidermiste à Dublin, au 7b rue Great Brunswick (maintenant rue Pearse). Cette adresse fut à la fois celle de son domicile et celle de son commerce de 1893 jusqu’à fin 1906. Un jour de 1884, son magasin prit feu. Une note du journal d’Emma nous apprend qu’il se rendit à Londres, où il séjourna sans doute chez son oncle Julius Joseph, le père d'Emma, à Greenwich. On peut supposer que sa femme Emma, n'ayant plus d'enfants à charge, l’y accompagna. Il est probable qu’ils aient alors habité chez les parents d'Emma dans le quartier de Plumstead.
Au début de 1907, Alfred transféra son magasin au 2 Castle Market. Il était enregistré dans l'annuaire de Thom comme habitant au 2 Sandymount Rd, à Dublin, à partir de 1928.
Au début de 1907, Alfred transféra son magasin au 2 Castle Market. Il était enregistré dans l'annuaire de Thom comme habitant au 2 Sandymount Rd, à Dublin, à partir de 1928.
Dernières années
Alfred Rohu lors de son 90e anniversaire.
En 1943, Alfred fut interviewé sur Radio Éireann (station de radio nationale d'Irlande) en tant que «Personnalité de la semaine». Une transcription de l'entretien a été conservée, ainsi qu’une page des notes manuscrites d'Alfred. Le 3 janvier 1950, deux jours avant son 90e anniversaire, l'histoire d'Alfred fit l’objet d’une chronique du Irish Times intitulée 'An Irishman's Diary' (Le journal d'un irlandais).
Alfred s’occupa de son commerce de Castle Market jusqu'à la fin de sa vie. Il était dans sa boutique le 23 mars 1952, jour de sa mort. Se sentant mal, il rentra chez lui en bus accompagné d’un assistant du magasin. Il s’alita et mourut paisiblement. Il avait 92 ans. Emma ne se remit pas de la mort de son mari. Elle décéda un an et demi plus tard, le 2 septembre 1953. Ils furent mariés pendant près de 60 ans.
Adolescent, Roy Rohu rédigea un éloge d'Alfred peu de temps après la mort de ce grand-père bien-aimé. 'He was a pattern of warm sincerity, complete gentility... my Grandad'.
Alfred s’occupa de son commerce de Castle Market jusqu'à la fin de sa vie. Il était dans sa boutique le 23 mars 1952, jour de sa mort. Se sentant mal, il rentra chez lui en bus accompagné d’un assistant du magasin. Il s’alita et mourut paisiblement. Il avait 92 ans. Emma ne se remit pas de la mort de son mari. Elle décéda un an et demi plus tard, le 2 septembre 1953. Ils furent mariés pendant près de 60 ans.
Adolescent, Roy Rohu rédigea un éloge d'Alfred peu de temps après la mort de ce grand-père bien-aimé. 'He was a pattern of warm sincerity, complete gentility... my Grandad'.